Prochains évènements

2008.02.21
Lancement album Vivre de Berghella

2008.02.21
Opus Montréal prend vol


Collection Calvin Klein

ÉVÈNEMENT: Lancement de la collection CkU Steel
LIEU: Club Opéra::32 Ste-Catherine Ouest::Montréal
DATE:
28.09.2007

Au portier: « Je suis sur la guest pour le défilé ». C'est tout ce que j'ai eu à dire pour dépasser sans attendre au moins 150 clubbers. Quand tu vois tout ces kids qui parfument le coin de rue en entier supplier les agents de sécurité pour essayer d’entrer et que toi tu entres direct, ça commence bien une soirée.


L'évènement était dédié lancement de la nouvelle collection CkU Steel, de Calvin Klein underwear. Une collection de sous-vêtements pour hommes et femmes que l'on retrouve déjà en magasins. Je ne suis pas un pro du sous-vêtement, alors tout ce que je peux vous dire c'est qu'ils ont l'air diablement confortable et que contrairement à ce qu'on pourrait penser, ils ne sont pas en métal, donc ne rouille pas.

Arrivé à l'intérieur, je me commande à boire. Inutile de chercher les bières en spécial, le Club Opéra c'est pas le Peel Pub. Je prends 3 bières et une deuxième hypothèque sur mon loft pour les payer et j'amorce mon approche vers l'avant. Je constate que je suis complètement off avec mes bières, ici les gens commandent des bouteilles, rien de moins. C’est quand même beaucoup plus in de payer 4 fois le prix et mélanger soi-même son rhum-coke… Jack, Chivas, Dom Pérignon ou Smirnoff, c’est sûrement pas en travaillant comme emballeur à l’épicerie que ces petits bonhomme arrivent à financer leurs soirées.

Donc pour l'occasion, on avait choisi de positionner plusieurs mannequins masculins, en toute petite tenue, un peu partout autour du dance floor. Le défilé ne dure même pas 2 bières, je réalise que les mannequins ne sont pas en plastique mais bien en chair et en muscles, la musique prend du décibel, la boule disco grosse comme un planète se met à tourner et les machines à fumée donnent tout ce qu'elles ont dans le compresseur. D'un seul coup, j'avais l'impression de me retrouver à Ibiza.

Le Club Opéra, c'est de cette ligue là: un méga club... Ok, la crowd est plutôt jeune, le service au bar est assez ordinaire à moins de savoir le nickname du serveur, mais après des shooters de Jägermeister, on passe vite à autre chose. Deux étages avec immense mezzanine, quelques zones très VIP avec portier privé, éclairage ultra impressionnant et vestiaire à 3$. Juste pour ça, ça vaut la peine d'essayer d'y entrer.

Mise en garde: un défilé de sous-vêtement peut donner une radicale envie de s'inscrire dans un gym.

RENTRÉ TROP TARD À LA MAISON À CAUSE DE:
Calvin Klein Underwear
http://www.drambuie.com/
Club Opéra http://www.whotels.com/

Ouverture ZILLI

ÉVÈNEMENT: Ouverture de la boutique ZILLI
LIEU: Boutique Zilli::1472 Sherbrooke Ouest::Montréal
DATE:
25.09.2007

Une marque d’habillement masculin qui dit fabriquer les vêtements pour homme les plus luxueux du monde, qu‘on retrouve à Londres, Paris, Moscou, Dubaï, Bangkok et qui choisit Montréal pour le lancement de sa première boutique nord-américaine, c’est pas rien. Un chapiteau extérieur, une armée de valets, un tapis rouge, du champagne, un défilé de mode, des petits hors d’oeuvres plus longs à identifier qu'à manger et un petit sac cadeau: difficile à battre.

ZILLI, c’est une entreprise familiale établie en France qui compta parmi ses fidèles clients John Lennon et Frank Sinitra. Quand même… C’est aussi Alain Schimel, le président, un homme drôlement sympathique. Une assurance et une prestance admirable ce mec: j’aurais pu l’écouter pendant des heures raconter pourquoi il a choisit Montréal, comment il prévoit attaquer le marché nord-américain ou encore son histoire avec le lieu de cette boutique de Montréal, celui de l’ancienne Maison Brisson sur Sherbrooke, coin MacKay. Aucune idée qu’est-ce qu’était la Maison Brisson, mais son histoire était drôlement intéressante par contre.

La ligne est sobre, mais with a twist. Classique mais différente et franchement intéressante. En fait, je ne connais rien à la fringue, mais j'aurais bien acheté ce jean à 940$. J'ignore où il prend son tissu mais allez faire un tour à la boutique juste pour toucher à un ou deux vestons. Vous comprendrez.

Et pour la première fois de ma vie, j’ai laissé mon truck à un valet. Voici d'ailleurs quelques règles à suivre pour avoir l’air d’un habitué du service de valet :

1- avoir l’air désinvolte en débarquant du véhicule, trop d'excitation pourrait trahir le fait que vous le stationnez tout seul habituellement.

2- ne pas se retourner pour regarder partir sa voiture en ce demandant où ils iront avec, les gars connaissent le coin.

3- ne pas employer des phrases du genre : « pourrais-tu mettre le système d’alarme?» ou « oublie pas le frein à main », c'est pas le premier char qu'ils conduisent.

4- ne pas réclamer de monnaie en laissant le pourboire sous prétexte de n’avoir que des gros bills, ça c’est pas leur problème.

En fait, il faudrait faire tout le contraire de ce que j’ai fait.

RENTRÉ TROP TARD À LA MAISON À CAUSE DE:

SPEED 13

ÉVÈNEMENT: Lancement du SPEED 13
LIEU: Cabaret Juste pour Rire::2111 Saint-Laurent:: Montréal
DATE: 2007.06. 13



Sérieusement, je devrais bannir ce genre de lancement. Complètement. Pif paf, ça magane beaucoup trop les Poppers gratuit. Appelez la FDA et Santé Canada, ça devrait être illégal ce drink là. Bon, c'est ma deuxième fois à un évènement de Speed et chaque fois je trouve justifié d'y aller (pour me sâouler) et rencontrer (rire) des gens super (con) qui adore parler (d'eux-même). Évidemment, moi qui me disais: "Fait un peu de PR, soit cool man" en début de soirée, ça s'est terminé en "Bwa kwa? Eux pâs dire qu'on s'azuzes pas, hein men?" lancé à un gars en cravate qui avait drôlement l'air de se foutre de ce que je lui racontais. Peu importe. Le magazine est intéressant par contre.

Dans ces évènements là, l'idéal c'est d'amener tes amis. Ça passe plus vite et ça fait de drôles de photos. Le max d'amis. Tu arrives à la table des invités, sur de toi. Tu restes surpris d'abords de voir que tu n'as pas d'invités inscrit à ton nom. Tu mets ça sur le dos des mails: "Je comprends pas, j'ai envoyé un mail ce matin pour annocer qu'on serait 5". L'important, c'est de rester sûr de soi, always. Ensuite tu demandes à la filles à la table si elle peut revérifier sous différents noms, tu en lances 3 ou 4, et tu glisses à tes chums (assez fort pour qu'elle entende): "Excusez moi, je comprends pas, je vous avais inscrit, je vous jure". Elle dira que non, ils ne sont pas sur la liste. Là c'est quite ou double. Encore plus surpris, il faut que tu lui glisses un nom connu, genre le nom de l'éditeur ou qqch du genre: "Pourtant j'avais demandé à _____ de vérifier et il m'a dit qu'il allait s'en occuper" avec un ton toujours un peu plus surpris. C'est clair que l'éditeur a un tas d'autre choses à faire le jour d'un lancement, donc c'est plausible qu'il ait oublié... Selon sa réaction à la mention du nom du gars, si tu vois qu'elle arbore un sourire un peu désolé, tu la déstabilises en lui disant simplement: "Bon, ok, je vais m'arranger directement avec ______ " et toi et tes chums entrez d'un pas assuré.

Avertissement, ça ne marche pas toujours. Mais quand tu rentres chez toi en taxi en te demandant si c'est possible que le chauffeur ait conduit en marche arrière pendant tout le trajet, c'est que le gain en valait largement le risque...

RENTRÉ TROP TARD À LA MAISON À CAUSE DE:
Magazine Speed http://www.speedmag.ca/
Cabaret Juste pour Rire http://www.hahaha.com/

Damien

ÉVÈNEMENT: Lancement de Plus que jamais

LIEU: Divan Orange::4234 St-Laurent:: Montréal
DATE: 2007.05. 23

Les natchos étaient excellent, la Moosehead aussi. Par contre, je n'ai pas eu la chance d'entendre Damien chanter. Il y a des jours comme ça où la crowd fait qu'on se sent vraiment, mais alors vraiment pas, à notre place. C'était une de ces journée.

Le Divan Orange c'est transformé en cours d'école d'une polyvalente de Montréal-Nord, on a invité un tas de petits rappers chics, directement issus d'un vidéoclip tout ce qu'il y a de plus hip-hop-casquette-jeans presque jupe tellement baggies-pendule dans le cou et tout le monde se parlaient en gesticulant comme Eminem. Alors j'ai pris l'album gratuit et j'ai été terminer la soirée au Réservoir.

Une fois à la maison, j'ai quand même écouté "Plus que jamais" de Damien. Mea culpa, c'est pas si mal du tout. Les textes qui riment à la perfection, au risque même de dire des choses bizarres, sont très engagés et portent parfois à réfléchir. C'est plutôt bien ça. Okay, ça sonne toujours un peu drôle du rap en québécois, mais on s'y fait, même qu'un moment donné, on l'oublie. On laisse le beat nous prendre et puis voilà, on bouge la tête sans même s'en rendre compte...

Très apprécié par les critiques du milieu, j'imagine que quand on aime, on aimera. Moi j'ai préféré de loin la bière au Scotch du pub...

RENTRÉ TROP TARD À LA MAISON À CAUSE DE:
Le Réservoir 515.949.7779

KÄRV

ÉVÈNEMENT: Lancement de la collection d'automne 2007

LIEU: Hotel W::901 Swaure-Victoria:: Montréal
DATE: 2007.05. 28

Deuxième visite de ma vie à l’Hôtel W. Cette fois-ci j’y suis allé en taxi, ça fait tellement plus hot d’arriver là en taxi. Je suppose être arrivé au changement de shift de portier, parce que j’ai dû ouvrir moi-même la porte. Comme on est accueillie par des filles assise sur des scooters, sans casque mais débordante de charme, le fait d’avoir pris en charge l’ouverture des portes est vite oublié…

On assistait au lancement de la collection KÄRV d’automne 2007, pour homme et femme. J’ai profité des Vodka-Lime, bien ancré au comptoir du Wunderbar, avant d’aller y jeter un coup d’œil. D’un côté, la mode masculine, particulièrement sport, surexploite la marque, à mon avis. Sur un même t-shirt, retrouver KÄRV écrit à l’avant, sur la manche gauche et dans le haut du dos, sur toute la largeur : pas assez discret pour moi. Pas de coup de cœur de ce côté, sauf pour une paire de boxer rouge flanquée d’un « Enjoy your lunch » sur son large élastique noir et une boucle de ceinture top-cowboy-cool..

Par contre, la collection pour femme est plus sexy, plus sobre. Très peu de dessins, presque pas d’empreintes de l’entreprise, des lignes sobres et douces. J’ai bien aimé, ma blonde aussi d’ailleurs. Des accessoires intéressant étaient aussi exposés, de la tuque au sac en bandoulière, pour ceux qui désirent arborer fièrement le logo KÄRV.

KÄRV a été fondé par Fréderic Tisseur à la fin des années 90. Il décrit son design comme étant d’inspiration européenne, avant-gardistes, rock and roll et sexy. L’entreprise est numéro 1 dans son secteur d’activité au Canada, elle distribue ses fringues ici, en Europe et aux Etats-Unis et ses vêtements et accessoires, très abordables, sont choisis par plusieurs vedettes du sport, de la télé ou de la chanson.

J’ai terminé ma visite avec un verre de vin blanc à 12$, dix minutes après la fin du bar open. Ça m’apprendra à trop m’intéresser à ce qui se passe autour.

RENTRÉ TROP TARD À LA MAISON À CAUSE DE:

Ron English & Van Arno

ÉVÈNEMENT: Vernissage de Autres Bizarreries

LIEU: L'autre galerie::4 Saint-Paul Est:: Montréal
DATE: 2007.05. 30

Je ne suis pas très connaisseur quant aux vernissages, expositions et autres évènements qui se passe dans des galeries. Pour moi une galerie, on la construit entres chums. That's it. Mais de voir sur l'invitation un corps de femme, avec une tête de vache et des pies sous les mamelons, c'est évident que ça choque l'oeil. C'est tout ce que ça prenait pour que je m'y rende, juste assez feeling de mes vodka-lime du W.

Je ne connaissais ni Ron English, ni Van Arno, ni l'Autre Galerie, une galerie qui se dit tremplin pour les artistes audacieux, talentueux aux idées avant-gardistes qui créer pour le plaisir de créer et non dans l’optique de plaire. Ron English était présent, physiquement en tout cas. Arno, je ne l'ai pas vue, ou peut-être que oui, ou non, de toutes façon, je ne cherchais pas à le trouver, j'aimais pas plus que ça ses oeuvres. English par contre, j'ai adoré. J'avais le choix d'acheté une oeuvre originale à 16 500 dollars. J'ai choisi la reproduction en poster finalement... Quelque chose de vraiment trop bizarre en plus.

En sortant avec mon poster de clown qui fume mais qui n'a pas 8 ans et que tu sens presque mal de le regarder tellement il est weird, un homme aux airs d'éternel adolescent m'arrête et me dit, inquiet comme pas un, d'être très prudent en rentrant à la maison avec mon oeuvre à cause des dommages que pourrait lui causer la merde mouillé qui tombe du ciel. Le remerciant de se préoccuper autant de mon achat et le rassurant en lui disant que j'allais bien trouver un moyen de l'envelopper, on se mets, sans trop savoir pourquoi, à parler des artistes, du vernissage, puis d'un tas de trucs complexes, bizarres et très intéressant, tout ça dans le minuscule espace entre les deux portes de l'entrée principale. Il doit avoir une quarantaine d'année, j'ai l'impression de parler à un chum du secondaire. Après une dernière Boris, je lui demande qui il est. Je venais de rencontrer Yves Laroche.

Du 30 mai au 12 juin 2007. Pour ouvert d'esprit seulement.

RENTRÉ TROP TARD À LA MAISON À CAUSE DE:
L'Autre Galerie www.lautregalerie.com
Ron English www.popaganda.com

Bob Walsh


ÉVÈNEMENT: Lancement Bob Walsh
LIEU: Espace Dell'Arte::50 Jean-Talon est::Montréal

DATE:
18 avril 2007

Un lancement comme les autres. En fait, ils se ressemblent tous. Petite table à l'entrée pour la liste des invités. Des coupons pour de la bière gratuite. La même crowd, qu'on retrouve de lancement en lancement. L'album qui joue en boucle en background, juste assez fort pour qu'on percoivent les notes, pour que ça nous pénêtre l'oreille sans qu'on le réalise vraiment, presque subliminale. Une scène. Un spectacle de 3-4 chansons. Un tas de remerciement puis on rentre chez soi ou on se donne rendez-vous dans le resto le plus proche, histoire d'avoir l'impression que ça aura durée un peu plus longtemps.


L'album de Bob Walsh, c'est un album de blues comme les autres. En fait, ils se ressemblent tous. Le mot "soul" quelque part. Une voix qui sonne le fond de bouteille de scotch. Des titres toujours un peu noirs, du genre "When my time has come" ou "Sad clown", une chanson en joual avec le mot "blues" dans le titre comme "Ya un blues pour chaque peine". De l'harmonica en into, 2 fois sur 4. Le même riff de guitare sur la moitié du disque. Le même plaisir à écouter ça, surtout quand ça vient de Walsh.


Un album excellent, comme tous les autres d'ailleurs. On réinventera pas le blues, Bob Walsh le définit mieux que n'importe qui ici, au Québec. Toutes les maisons ont un micro-onde en 2007. Toutes les maisons devraient avoir un disque de "Bob"


RENTRÉ TARD À LA MAISON À CAUSE DE:
Espace Dell'Arte
www.dell-arte.net
Bob Walsh www.bros.ca

Big Shoot


ÉVÈNEMENT: Première de Big Shoot
LIEU: Usine C::1345 av. Lalonde:: Montréal

DATE:
17 avril 2007

Au lendemain du massacre de la Virginia Tech où 32 innoncents ont été tué gratuitement, cette pièce était vraiment de trop dans un monde où la violence devient de plus en plus banalité...

Un bourreau, sa victime et une seule scène de torture, autant physique que psychologique, qui prend toute la place. Malaise palpable dans l'assistance, particulièrement à la fin où on hésita presque à applaudir, la proximité de la scène que confère cette salle nous donnait l'impression de recevoir les coups, en même temps que la victime se tordait de douleur.
Je comprends mal ce que l'auteur (Koffi Kwahulé) tenta d'exprimer dans cette pièce violente et dérangeante. Par contre, les comédiens (Daniel Parent et Sébastien Ricard) tiennent à la perfection des rôles qui demandent un immense talent.

RENTRÉ TARD À LA MAISON À CAUSE DE:
Usine C
www.usine-c.com

L'Envie


ÉVÈNEMENT: l'Envie
LIEU: Théâtre d'Aujourd'hui::3900 St-Denis:: Montréal

DATE:
10 avril 2007

Dans la salle Jean-Claude Germain, une minuscule salle de 4 rangées de chaises de bureau au 2ième étage du Théâtre d'Aujourd'hui, avait lieu la présentation de l'Envie, la première pièce de Catherine-Anne Toupin. On se retrouve assis tellement près de la scène qu'on a l'impression de faire parti de la pièce. Je me demandais même si j'allais avoir une ligne à dire, si on allait juger ma performance de spectacteur, si j'allais être en nomination au prochain Gala des Masques pour le prix du meilleur connaisseur- de-théâtre-qui-veut-que-tout-le-monde-le-sache-qu'il-connait-le-théâtre... Quoique les deux filles devant moi auraient sans doute gagner ce prix. Avant la pièce, je me claque les "Bien tu vois, moi à pieds, je peux me rendre à tel théâtre, et à celui-là aussi. Et toi?" et l'autre, en cloque, de répondre: "Ahhhh.... moi je peux aller là, et là et ici et là et là-bas si je marche très longtemps". Super sujet de discussion de filles. Moi en char, je peux aller n'importe où. Tiens.
Bon, cette pièce, c'est particulièrement bon. Presque du théâtre d'été (est-ce que c'est bon de dire ça? Je connais tellement rien au théâtre, je ne voudrais pas choquer personne.....). Simple, mais très poignant. On entre très vite dans le tourbillon maciabélique de deux amants qui partagent les mêmes amis conjoints. Un se sent mal de baiser la blonde de son meilleur chum, une se sent mal de déguster le mec de sa grande chum, alors ils ont la brillante idée d'organiser un échange de couple pour pouvoir s'entrainer à se reproduire sans remords. Évidemment, ça ne fonctionne pas comme on le voudrait....
Des comédiens jeunes (début trentaine), un texte très streetlegal, exactement comme j'aurais voulu écrire, et des échanges assez musclés pas moment. Les répliques du gars qui réalise que son chum baise sa blonde son absolument délicieuses. Un petit bijoux de divertissement quoique des fois, les échangent me semblaient un peu trop mécanique, particulièrement quand un coupait la parole à l'autre, mais bon (ça aussi, il doit y avoir un terme technique de théâtre pour exprimer ça?).
Par contre, les deux marcheuses d'en avant on applaudit discrètement en disant: "Bah, ils sont jeunes". Sachez que pour moi, c'était excellent cette pièce.


RENTRÉ TARD À LA MAISON À CAUSE DE:
Théâtre d'Aujourd'hui
www.theatredaujourdhui.qc.ca
Théâtre Ni plus ni moins

Radio Lounge


ÉVÈNEMENT: Ouverture du nouveau Radio Lounge
LIEU: Radio Lounge::3553 St-Laurent::Montréal

DATE:
22.03.2007

Je suis allé, j'ai resté 2 hrs, j'ai bu trop de drinks Hpnotik, j'ai regardé défiler les vedettes, j'ai été aveuglé par un tas de flash (qui ne m'étaient pas destinés) et je suis parti. Y'à des soirs comme ça, c'était pas le party, c'était moi. Faudra que je me reprenne dans ce bar là, le tester pour vrai, partir sur une go totale qui n'en fini plus, histoire de pouvoir parler pour de vrai de cette nouvelle boite parce que sincèrement, ça sent le party là-bas... Allez parler avec le serveur qui ressemble à Tommy Lee, il va vous le dire lui...!

Le nouveau Radio Lounge, propriété de Denis Fortin (animateur à Énergie et co-propriétaire du nouveau Club Pinokkio) est drôlement différent du précédent (en partant, il est 3 fois plus grand). On se ferme les yeux sur la main, on entre dans ce nouveau club, on ouvre les yeux, on se retrouve à L.A., NY, Berlin, Madrid... Pas de doute, c'est in, c'est branché, c'est beau, c'est clean, ça fait rêvé, ça te fait sentir superstar, on se sent privilégié d'être là.Les murs et le plafond blanc donne une impression de clarté omniprésente, même le kit de d'éclairage est blanc, ça choque moins l'oeil. Derrière un rideau de chaîne, on se retrouve dans une section drôlement plus feutrée. Grandes banquettes en cuir capitonné, table basse, il ne manque que les peau d'ours par terre pour imaginer se retrouver dans la maison d'Andy Warhol. Ça sent le luxe, la limousine, le party, le VIP...

On a proftié de l'évènement pour sortir la première compilation "Radio Lounge"+vidéoclips en collaboration avec RadioEnergie, avec les tubes de l'heure (Furtado, Black eyed peas, PussyCat Dolls...). Je n'ai pas eu la chance de le toucher, ni d'en ramener une copie chez moi par contre...

Avis à ceux et celle qui aime se donner en spectacle, la portion devant le bar mets en évidence des cubes lumineux faisant office de tables basses, de tabourets, de mini-scènes ou de bancs. On a pris soin de mettre un poteau par cube, histoire d'inspirer les plus extroverties...

Je me demande bien où mène l'ascenseur près de la toilette des dames par contre...

RENTRÉE TARD À LA MAISON À CAUSE DE:
Radio Lounge
www.radiolounge.ca
Radio Energie 94.3 www.radioenergie.com

Semaine de la mode


ÉVÈNEMENT: L'Homme Alpha + Dinh Bà Design
LIEU: Cinéma Impérial::1430 Bleury:: Montréal

DATE:
20-21.03.2007

Je n'ai jamais porté une attention particulière aux activités de la Semaine de la Mode de Montréal. Pas je n'aime pas suivre la mode, simplement que tout le pataclan qui vient avec ne m'intéresse pas. Et puis, il faut se rendre à l'évidence, ma garde robe ne réflète aucunement l'image d'un gars qui est abonné à GQ ou la revue Des Ailes et qui magasine chez BCBG. Je suis plutôt du genre à laissé trainer des Rolling Stones et magasiner chez Urban ou Value Village... Tout ça pour dire que je me pointe là en retard, comme dans tout bon lancement, fashionably late. Arriver tôt, ça démontre que tu ne connais pas la game. Mais dans une parade de mode, c'est pas pareil. En fait, dans la mode, y'a rien de pareil... Et c'est clair que pour aller voir un show, qui commence à l'heure, de 25 minutes de déanchement sur le catwalk, c'est pas l'idéal d'arriver 25 minutes en retard.

Je me retrouve dans un line-up complètement désorganisé, parmi deux classes d'étudiants en mode, qui me dévisage comme si j'étais le pire travail de session qu'ils ne pourraient avoir (un prof qui leur aurait dit quelque chose du genre: "Pour votre travail d'équipe, faites un extreme make over avec lui", c'est clair que la moitié décrochent). Il y a du monde qui courent dans tous les sens, tout le monde parlent dans des walkie-talkie, comme si on préparait l'arrivé de Bono ou George Clooney, on coure, on se bouscule, on parle fort, on s'impatiente, on se questionne, on cherche, on trouve rien, on se requestionne, on coure encore, on change d'idée, non, on se questionne, on cherche, on revient, on s'est trompé, il faut revenir, on s'est fait dépasser, on passe à gauche, c'est mieux à droite, on revient, on repart vers la droite, c'est bloqué, on cherche, on retourne d'où on vient, l'endroit n'existe plus, la foule se déplace, il fait froid, on cherche nos clés, on se questionne toujours. C'est ce chaos dans le hall du Cinéma Impérial, un des plus beau cinéma à Monréal. La table des médias n'est pas montée encore, peu importe, mon nom est même pas dans leur liste, on m'envoie la table des VIP, la table des VIPs est à l'autre bout de la pièce, on n'a pas mon nom là non plus, bizarre, j'avais même reçu une confirmation, je cherche un autre accès, les portes du théâtre sont fermées, les gens semblent attendre quelque chose. J'ignore quoi.

Je persiste à patienter un peu même si je n'ai pas de nom. J'ai quand même pas loadé le parcomètre pour rien. Mais plus le temps passe, plus je réalise que mes cheveux doivent en traumatiser plus d'un. Mon assortiment bottes - pantalon (comme dans "pantalons pas repassé" - chemise (choisie au hasard dans une pile de linge sale) - manteau - cheveux de "j'ai porté une tuque toute la journée et là je l'enlève mais j'aurais dû la garder" n'est pas des plus gagnant dans cette foule mini-mannequins-stylistes-designers-concepteurs et wannabes. J'ai l'air d'un gros Saint-Bernard dans un party de caniches.

Je m'avance vers la table des VIP et je demande:

- Est-ce qu'il y a du vin, de la bière, quelque chose du genre, à l'intérieur?
- Non monsieur, c'est une parade de mode, me répond une jeune fille en plastique.

Je n'avais plus rien à faire là. Même pas moyen de se saouler.

Bon, j'ai réalisé, le lendemain que je n'étais pas au bon party... C'est le risque d'être là lorsqu'on n'est pas censé être là... J'ai donc manqué par erreur, l'occasion de voir un vrai défilé de mode, celui de Dinh Bà Design. Fait chier parce qu'il parait que là, c'était trash...

J'AURAIS PU RENTRER TARD À LA MAISON À CAUSE DE:
Semaine de la mode de Montréal
www.liaisonmodemontreal.com
P & G Beauté www.pg.com
Dinh Bà Design www.dinhbadesign.com
Cinéma Impérial 514.848.7187

Vic Vogel


ÉVÈNEMENT: Lancement CD-DVD de Vic Vogel
LIEU: Maison Théâtre::245 Ontario Est:: Montréal

DATE:
19.03.2007

J'ai assisté à un grand moment dans l'histoire de la musique au Québec. Une fête de famille, à grand coup de champagne et de saumon fumé pour un artiste dont j'ignorais les réalisations, pour un homme dont j'ignorais les racines, pour un piliers de l'histoire du jazz dont j'ignorais l'oeuvre. Malaise. Shame on me. Ne pas connaître Vic Vogel... j'ai presque eu honte quand j'ai réalisé à quel point on avait affaire à un géant de la musique. Heureusement que le champagne qu'on distribuait comme des flyers à la sorti d'un show, m'aida à faire passer ce petit sentiment d'être un inculte.

On soulignait le lancement de l'album "Je joue mon piano", sublime, accompagné de 2 DVDs: l'un présentant des extraits de l'enregistrement du disque, l'autre présentant le film documentaire, L'Homme de cuivre, réalisé par Rénald Bellemare et produit par Adobe Productions dont un visionnement était prévu en mi-soirée. Un film aussi vrai que l'homme dont on y relate la vie, aussi vrai que le jazz qu'il a choisit comme mots: simple, précis et surtout débordant d'émotions.

J'ai passé la soirée avec de vrais artistans de la musique, qui se foutent bien du trophée qu'il n'auront sans doute pas ou du frontpage qu'il ne feront probablement jamais. Des artistes qui s'amusent autant qu'ils travaillent, des gens pour qui la plus belle des réalisations est celle de créer un univers à partir de sons, de transformer un émotions en notes, de façon universelle, sans aucune barrière. Candide, humble et surtout tellement vraie, une ambiance parfaite de pur plaisir, de générosité et d'abondance.

Dans le documentaire, on voit souvent Vic Vogel, chez lui, dans son petit appartement quelque part à Montréal. On le voit en Europe avec des jeunes adultes avec qui il vit comme un ami. On le voit sourire comme un enfant en jouant sa musique. On l'entend nous décrire la main de son temps, avec ses centaines de boites de jazz. On le voit avec ses amis, pour souligner ses 70 années. On le voit accompagner les déménageurs qui sortent pour la première son piano de chez lui. On le voit goûter son vin qu'il fabrique. On le voit aussi seul, souvent presqu'anonyme... et ça, ça laisse un bittertaste dans la bouche. Un si grand homme pourtant.

Notre société québécoise se crée des vedettes, les inventent de toute pièce, alors qu'au Metro Berri, ou dans un petit pub de Rosement ou un snack-bar sur St-Laurent, des héros de la culture québécoise existent dans l'anonymat le plus complet. Mais merde, elles sont où nos priorités?

Vic Vogel pourrait être votre voisin d'en bas, sur le Plateau, dans la Petite Patrie, dans Rosemont ou la Petite Italie, c'est peut-être l'homme aux cheveux blancs qui était assis à côté de vous dans le dernier bus que vous avez pris hier soir, c'est un marginal de la vie, qui a choisit le plus marginal des styles de musique, les débuts de l'underground, le jazz. Cette musique restera pour toujours une musique qui se joue en petite salle, devant de petites foules, des foules qui la vivent cette musique. Pas de stade ou de Centre Bell pour les jazzmen comme Vic Vogel, pas de tapis rouge, ni de paparazzi, que du vrai, que de l'émotion et ça, c'est exactement ce que j'ai senti à la Maison Théâtre pour sa soirée à lui, Vic, et c'est exactement ce que je sens depuis cet instant en écoutant son disque.

J'ai vaiment grandi à ce lancement. Faites comme moi, offrez vous la chance de découvrir l'homme, comme une époque.

RENTRÉ TARD À LA MAISON À CAUSE DE:
Vic Vogel www.529jazz.com
Productions Adobe
www.adobeproductions.com
Maison Théâtre
www.maisontheatre.qc.ca

SOLO de Philippe Decouflé


ÉVÈNEMENT: Première de SOLO
LIEU: Usine C::1345 av. Lalonde::Montréal

DATE:
16.03.2007

J'avais été une fois à l'Usine C, c'était pour voir un spectacle d'humour en anglais qui concernait la vie d'un menteur homosexuel. Et là j'y retourne pour du "théâtre pour le corps, intimiste et poétique où se cotoient l'image et le réel, l'apparence et l'illusion, le reflet et l'écran". J'ignore pourquoi, mais quand on parle de spectacle à l'Usine C, c'est toujours une coche plus complexe. J'allais donc là pour voir sur scène un grand artiste que je ne connaissais évidemment pas, Philippe Decouflé, danseur, chorégraphe et cinéaste, metteur en scène du spectacle des Jeux Olympiques d'Albertville en 1992.

Je déteste ce genre de foule, le genre de foule ultra intello, qui parle avec un faux accent, qui porte un foulard même quand il fait chaud, ceux qui sorte en couple le dimanche matin, dans un café, pour aller lire le journal, mais qui au fond, n'ont rien de bourgeois à part le statut qu'ils se donnent, ceux qui disent avoir voyagé partout dans le monde mais seulement en France et en Belgique, ils écoutaient "Tout le monde en parle" avat même que ça existe à Radio-Can, juste pour écouter quelque chose que personne écoute... Vous voyez le genre? Alors, parmi ces partisans d'un Québec Solidaire, on se dirige vers nos sièges, moi et mon frère (complètement outfit, c'est clair). Il y a deux banc de libre en plein milieu de la rangée D, les deux seuls vacants. Le gars qui déchire le billet nous marmonne quelque chose qui sonne comme "au centre" alors, je ne me pose pas de question et amorce mon entrée dans la rangée remplie de prétentieux qui se demande bien ce que quelqu'un de ma classe peut bien faire ici, parmi les grands de ce monde. J'arrive aux sièges pour réaliser que ce n'est pas les bons... On vient de faire lever tout le monde du siège 17 au siège 1, il faut maintenant faire lever tout le monde du siège 2 au siège 16 pour sortir de cette maudite rangée D et demander au déchireur de billets qui marmonne, s'il a fumer ou quoi. Lors de notre traversée, conversation:

- (à mon frère) Putain man, on à l'air d'une bande d'idiot à traverser la rangée d'un bout à l'autre.
- (faux intello grisonnant mal peigné qui fait chier, en s'adressant à nous) Non, vous êtes juste deux, c'est pas une bande (dit-il en se levant pour nous laisser passer).
- Bien avec vous monsieur, ça fait trois (je réponds sèchement).

Quel imbécile.

Une fois à nos sièges, les vrais, une odeur de bas sales que même lorsqu'on les retourne pour les porter une journée de plus, sentent affreusement épicés, m'enivre. Derrière moi, les pieds du gars, du garçon, ou de la mère, peu importe, dégageaient une odeur à réveiller les morts. L'imbécile de la rangée D (siège 6 ou 8 ou 10 ou 12) et les pieds de la rangée E (sìège 23 ou 25 ou 27) donnaient le ton à une soirée plutôt ordinaire. Au contraire, Philippe Decouflé m'a fait tout oublié en un clin d'oeil.

Je ne pourrais pas décrire ce que j'ai vue, c'est trop complexe, ou peut-être trop simple. Du video feedback, des superpositions d'images, des sons vraiment bizarres fait par un joueur de trombone en avant scène, des photos de famille, du mime, des pieds nus, des centaines de copies de l'artiste qui bougent, parfaitement synchronisées, etc. Un pur délice pour les yeux et les oreilles, alliant chorégraphie presque mathématique et musique de film d'horreur, de dessins animés ou de conte de fée. Coup de coeur, voilà, ça résume.

Je n'aurais cru cela possible, mais Découflé à réussi, sans aucune prétention, à me faire adorer la danse. Un exploit en soi. Il était ici seulement pour deux soirs, mais gardez bien en tête le nom de cette homme. Et si c'était vous le troisième idiot (siège 6 ou 8 ou 10 ou 12), je vous emmerde.

RENTRÉ TARD À LA MAISON À CAUSE DE:
Compagnie DCA - Philippe Decouflé
www.cie-dca.com
Usine C www.usine-c.com

Les Denis Drolet


ÉVÈNEMENT: Première du spectacle Les Droletteries
LIEU: Spectrum::318 Ste-Catherine E.::Montréal

DATE:
14.03.2007

C'est vraiment pas mon genre d'humour. Le seul absurde que je peux tolérer, et franchement adorer, c'est celui de Jean-Thomas Jobin. En fait c'est comme s'il y avait deux types d'absurdes dans le grand monde de l'humour: l'absurde du gars chaud et l'absurde du gars stone. Je préfère de loin celui du gars stone. Les Denis Drolet, c'est un peu l'absurde du gars chaud. Mais fallait donner la chance au coureur, c'était la première de leur deuxième spectacle (avec des previews de leur 3ième, 4ième et 5ième show) et j'avais envie de sentir une autre fois la chaleur du Spectrum avant qu'ils en fassent un Best Buy (comme le grognon des Drolets l'a mentionné) alors Go.

Les gars auraient pu se présenter du scène, s'asseoir sur une chaise et juste être là, je pense que le public aurait capoter. C'était de loin le public le plus gagné d'avance. Quand c'est rendu que ton personnage dit: "I speak in english", que la foule répète: "I speak in english" et que tu fais ça 8 fois et qu'après 8 fois c'est encore drôle et que ça, en soit, c'est un sketch, t'as pas vraiment à t'inquièter de ta prestation sur scène... Mais j'imagine que quand tu aimes ça...

Par contre, ce serait mentir de dire que j'ai pas aimé. Ça t'allège le cerveau comme c'est pas possible. C'est comme une grosse shot d'hélium. Du ridicule, de l'absurde, du n'importe quoi, sans censure, pas de filtre, pas de barrière. On avait parfois l'impression d'assister à une répétition tellement c'était fluide, naturel et en même temps, sans queue ni tête. Ils sont bons, ça c'est clair et le public, je l'ai déjà dit, a sembler vraiment adorer.

Faut quand même mentionner qu'on a Yves Corbeil sur scène... je vous jure, quand je l'ai vue apparaître, mon premier reflexe a été de me dire: "Quelqu'un a mit de quoi dans mon verre, c'est clair". Mais non, en chair et en os, le seul, l'unique, le vrai, le roi de la Roue, le King des électros, il était là et se prêtait très bien au jeu d'ailleurs, de quoi nous rappeler qu'il a déjà été comédien. Mais le spécialiste, ce n'est pas lui, c'est Corbeil.

RENTRÉ TROP TARD À LA MAISON À CAUSE DE:
Les Denis Drolet
www.lesdenisdrolet.com
Spectrum de Montréal www.spectrumdemontreal.ca

Giorgia Fumanti


ÉVÈNEMENT: Lancement de "From my heart"
LIEU: Espace Dell'Arte::40 Jean-Talon E.::Montréal

DATE:
14.03.2007

Je n'aime pas particulièrement la pop-opéra (Josh Groban, Andrea Bocelli) mais pour un verre de vin gratuit, ça vallait l'arrêt. En plus que je n'avais jamais été à cet endroit (Espace dell'Arte) et que j'avais entendu plein d'excellents commentaires sur cette salle méconnue de la Petite-Italie. Au mieux, j'aurais une copie du Cd que je pourrais ensuite donner à ma mère.

Et bien cette Giorgia, bon dieu elle m'a fait dressé les poils, et c'est pas à cause de sa robe extra moulante et ses souliers à talons-aiguille (SVP, l'équipe d'EMI, chez qui elle a signé, embauchez lui un styliste...). Elle entre en scène la main sur le coeur, prend le micro entâme les premières lignes de sa chanson. Rien d'extra, je pourrais en faire autant. Après 15 secondes sans surprise, la voilà, elle s'élance. Contre toute attente, elle nous pousse une série de note que même la plus haute note d'un piano n'arriverait pas à toucher. La note qui fait bondir, qui réveille les morts, celle que tu te dis: "Ben voyons, c'est pas humain ça". Et oui, c'était vrai.

Juste d'avoir été là, collé sur la scène, au lancement de son deuxième album, j'ai eu l'impression d'assiter à un grand moment de chanson. C'est clair que je n'irais pas faire la file pour des billets front row pour son show mais j'ai la sérieuse impression d'avoir vue, de très près, une femme qui marquera, comme Andrea Bocelli, la musique pop-opéra, et ça, c'est pas rien. Une musique qui te fait vibrer de l'intérieur, une musique qui te transporte littéralement. Je vous jure, je me suis supris, le yeux fermé, à écouter sa musique. Quand même...

Alors si vous avez Rock-Détente de programmé dans votre radio de voiture et que vous écoutez "Deux Filles le matin" ou "Des Kiwis et des hommes" quand vous êtes en congé un jour de semaine, c'est pour vous. Et désolé maman, mais je garde le Cd. Ça va être parfait, un samedi matin de printemps, les fenêtres ouvertes sur le monde, un bon café et des images pleins la tête d'une soirée trop hardcore. Mes amis, ça te fait oublier toutes les conneries de la veille ça.

En passant, toujours au gens d'EMI, le gars de la flûte traversière habillé avec une cape de Batman, faudrait voir...

RENTRÉ TROP TARD À LA MAISON À CAUSE DE:
Giorgia Fumanti
www.giorgiafumanti.com
Espace Dell'Arte www.dell-arte.net

Magazine SPEED


ÉVÈNEMENT: Lancement du numéro 12 de Speed
LIEU: Restaurant du Vieux-Port::39 St-Paul Est::Montréal

DATE:
13.03.2007

Je connaissais déjà le magazine pour l'avoir feuilleter chez des amis: un genre de revue l'Actualité ou Les Affaires en plus jeune, plus coloré, plus dynamique et avec des articles de sexe. Non négligeable. Alors pour l'édition de printemps (c'est un magazine qui sort 4 fois par année), c'est au Restaurant du Vieux-Port, dans une section privé, qu'avait lieu l'évènement. Ça ne pouvait pas être plate, c'était inscrit "bar ouvert de 17hrs à 19hrs" sur l'invitation. Inutile de mentionner que je suis arrivé tôt, pour profiter des spéciaux.

Une très belle crowd. Autant les gars que les filles, on avait l'impression que tout le monde était beau. Bon, c'est clair que c'est pas la foule du Café Campus: la trentaine, beaucoup de vestons, beaucoup de cravates, beaucoup de make-up et beaucoup de business. Parce que mis à part quelques rockstars qui avait été comme parachutées là, ça ressemblait pas mal plus à un 5 à 7 de bureau qu'à un party. Heureusement qu'il y avait dans cette édition, un billet sur l'étiquette du 5 à 7, j'ai eu l'air un peu moins perdu avec ça comme guidelines.

Dans cette édition, c'est les Moquettes Coquettes qui font la première page. L'entrevue est d'ailleurs très intéressante. On parle aussi de sado-maso, de bouffe bio, d'éthique en affaire, de vivre dans un condo de 500 pieds carré, on vous donne même des trucs pour faire le ménage du printemps sans détruire l'environnement, trouver un chum ou une blonde sur le web et planifier un week-end de camping au Mont Washington ou à Vancouver. Et puis lisez le billet de la fin sur les fins d'années fiscales, ça doit te brasser un gestionnaire ça.

Ça fait longtemps que je n'avais pas mis la main sur un magazine aussi varié, que j'ai envie de lire d'un bout à l'autre, sans rien laisser passer. Sincèrement, tout est bon, c'est pas ennuyant du tout et les textes sont vraiment bien ficellés. Bon, c'est peut-être un peu trop clean pour moi, mais la qualité du produit est vraiment intéressante. Je ne l'ai jamais vue en kiosque par contre. Faudrait voir...

Et puis, revenant à ce party, où l'on servait des huîtres, du champagne à 15$ le verre et des crevettes qui salissaient les mains comme c'est pas possible, on m'a fait goûter là un shooter drôlement spécial (et écrivant cette chronique ce matin, ma tête qui gonfle et dégonfle dans ma boite cranienne peut vous garantir qu'ils sont très bons ces shooters mais bon dieu qu'ils font des ravages). On parle ici d'un shooter aux huîtres: de la vodka, de la fleur de sel, du gingembre frais, une goutte de tabasco et une huître. Il faut aspirer bien fort pour que l'huître décolle du fond du verre, un genre de shooter "blow job" sans la crème fouetté, en plus class. Mais croyez moi, c'est absolument bon. Comme je n'avais jamais manger d'huitres de ma vie, je trouvais que me familiariser avec le mets en le consommant en shooter était une belle entrée en la matière. Je vous jure, moi et les huitres, nous sommes maintenant très familiers.

Et terminant, un des gars du magazine à pris la parole pendant quelques minutes et dans ses remerciements de la fin, il a dit: "J'aimerais remercier les ouvreurs d'huîtres". Alors, je ne sais pas, mais pour qu'on leurs envoie un merci tout spécial, ça doit être drôlement difficile d'ouvrir une huître.

RENTRÉ TROP TARD À LA MAISON À CAUSE DE:
Magazine Speed
www.speedmag.ca
Restaurant du Vieux-Port www.restaurantduvieuxport.com

Viviane Audet


ÉVÈNEMENT: Première de spectacle - Vivane Audet
LIEU: Cabaret Juste pour Rire::211 boul. St-Laurent::Montréal

DATE:
08.03.2007

Je me pointe là avec, en tête, aucune idée de quoi ce spectacle aura l'air: qui est Viviane Audet? Bon, à en voir le flyer, je me suis dit que c'était peut-être un genre gothique trash remplie de contrastes, expliquant le côté chambre de petite fille de la photo. Arrivé sur place, la scène déborde pot de fleur, tellement qu'on touche presque le style cimetière. Alors, ça prends son sens: probablement la même gothique trash mais avec des racines de vampire. Lorsqu'elle se pointe au micro avec sa guitare et nous balance: "Bienvenu dans mon jardin, bienvenu dans mon grenier, bienvenu dans mon 3 et demi", je me rends compte que le côté chambre de petite fille n'était pas un paradoxe, ni un contraste, ni une métaphore, ni de l'ironie. C'est effectivement une petite fille qui nous reçoit chez elle, candidement.

Une musique qui sonne réellement "chanson française". Vraiment intéressant. Des jeux d'instruments à cordes, de l'acordéon, un percusionniste qui utilise un archet pour faire vibrer ses cymbales, un tuyau pour faire des bruits de fantômes et ses baguettes pour taper sur ses tambours (bon, c'es moins original, mais un batteur, faut bien que ça joue de la batterie aussi, à un moment donné dans le show...) et tout ça donne un résultat qui se rapproche par moment d'une musique tzigane, une musique qui fait du bien, qui donne le goût de se promener à cheval ou de monter au chalet, quelque part au fin fond d'un chemin de terre dans un petit village dont le nom composé commence par Saint ou Sainte quelque chose.

Pour les textes, Viviane, qui a fait ses début avec le concours de Chanson de la Petite Vallée, nous raconte ses histoires toutes plus personnelles les unes que les autres. Du Lynda Lemay à ses débuts, alors qu'elle parlait d'infidelité plutôt que de son désir d'avoir des enfants et de son étonnement d'avoir été trompée par une fille qui portait des souliers verts.

RENTRÉ TROP TARD À LA MAISON À CAUSE DE:
Viviane Audet
www.vivianeaudet.com
Cabaret Juste pour Rire www.hahaha.com

3 Gars su'l sofa

ÉVÈNEMENT: Lancement - 3 gars sul' sofa
LIEU: Divan orarange::4234 St-Laurent::Montréal

DATE:
06.03.2007

Ambiance de café étudiant de cégep avec une crowd d'adultes. Ça résume en une phrase cet évènement. Le Divan Orange débordaient de gens qui avaient décidés de bravé le -78 degrés entre deux averses de pluie d'un mois de mars vraiment trop bizarre et la rue St-Laurent qu'on déterre depuis presqu'un an pour installer des "plusse meilleurs tuyaux" pour souligner le lancement du premier album des 3GSSS et aller profiter des 2 tickets de bière gratuite qu'on donnait à l'entrée.

Originaire de Matane, Victo et Ste-Julie, les trois gars se rencontre à Jonquière, puis déménage à Montréal, puis participe au Pourris de Talent à Musique Plus, puis lance un EP qu'ils appellent La Collation puis enregistre Des Cobras et des tarentules avec Claude Champagne (Marc Déry, Jean Leloup, Michel Rivard et Daniel Bélanger) puis sans le savoir, deviennent ceux de qui je puiserais la motivation et l'inspiration pour aller pour la première fois de ma vie chez Schwartz.

Un folk léger, du Jack Johnson sans plage de surf, en plus trash, du Trois Accord composé juste un peu moins tard dans la soirée, un album idéal pour un dimanche matin de soleil sans lendemain de veille de 44:49 minutes qui débute avec une troublante question touchant les statues de l'Île de Pâques.

Mise en garde: si vous payez avec beaucoup de monnaie chez Schwartz, la madame, elle ne sera pas contente d'avoir à compter de l'argent. Quand tu es caissière et que tu n'aimes pas compter de l'argent...humm....c'est peut-être pas une job pour toi...

RENTRÉ TROP TARD À LA MAISON À CAUSE DE:

Tequila PATRÒN


ÉVÈNEMENT: Lancement de produit - Tequila Patròn
LIEU: Restaurant Buena Note::3518 St-Laurent::Montréal

DATE:
04-03-2007

Les produits de la Patròn Spirit, seront maintenant en vente dans les SAQ du Québec. On dit qu'il s'agit d'une des téquila les meilleures et les plus vendues au monde. Rien de moins. Moi, en autant qu'elle est fait avec de l'alcool, c'est all good pour moi et croyez, elle est faite à base d'alcool cette tequila. Alors pour faire la promo de cette boisson high class, l'acteur Dan Aykroyd (Ghostbusters, Blues Brothers, etc.) était derrière le bar pour stimuler les flashs des dizaines de photographes présent sur place pour cette soirée à bar ouvert.

En premier lieu, dans l'invitation, on mentionne qu'un service de limousine VIP est offert "gracieusement". Pour moi, "gracieusement", ça sonne drôlement comme "gratuitement", alors j'ai téléphoné. Dix-huit heures quart, une limousine blanche aussi longue qu'un autocar nous attendait à l'extérieur. Mon souhait est exhausé, au moment où le chauffeur nous ouvre la porte, une poignée de locataires entrent au même moment dans mon bâtiment, avec en tête la sérieuse conviction qu'ils partagent l'espace avec un magna du pétrole: moi.

Arrivé au Buena Note, tout se met en place. Avec les profits de la soirée partagé avec la Fondation Saku Koivu, on croise là-bas un tas de joueurs du Canadiens. Comme en matière de hockey, je ne connais que le nom farfelue de la mascotte des défunts Nordiques, Badaboum, je n'ai aucune idée qui ils sont, mais je présume que tout ceux qui porte sans gêne la casquette alors que tout le monde est habillé niveau "tenu de ville", sont des joueurs de hockey.

Dégustation de la boisson en différentes saveur et mixes, souper 4 services et tiramisu à la tequila: voilà ce qu'on offre. Le restaurant, réservé en entier pour l'occasion, grouille de stars locales et inter, de drinks de couleurs, de champagne rosé et de vedettes de l'émission Porte-Folio.

Sans le savoir on s'assoit dans la section des joueurs du Canadien, le gérant vient nous voir et nous offre le bar (euh.. c'est vraiment les loosers qui mange au bar). Je lui dit: "Excuse moi l'ami, mais tu peux faire mieux que le bar et puis c'est inscrit nul part que c'est réservé ici. Alors, je te fait confiance mon gars, trouves-nous une bonne place où on manquera de rien". Je réalise que d'être désinvolte et sûr de soi...ça rapporte gros. Tellement qu'on s'est retrouvé à la table voisine de Dan Aykroyd, ce qui nous donna accès à du vin à 50$ la bouteille et des visites périodique du gérant pour "s'assurer qu'on manque de rien".

Dix minutes avant de quitter, vers minuit, j'appelle mon chauffeur qui me dit, le plus sérieusement du monde: "Avec plaisir monsieur l'Imposteur, votre limousine vous attends à l'extérieur. J'espère que vous avez passé une agréable soirée". Évidemment, ça ne m'a rien coûter. D'ailleurs, notez que l'excellent service de limousine de Prestige VIP est aussi offert en partenariat avec le bar le Radio Lounge, gratuit pour les groupe de 6 à 8 filles, les jeudis soirs. Avis à la star qui sommeille en vous, payez vous le luxe d'épatez votre voisin de palliers...

RENTRÉ TROP TARD À LA MAISON À CAUSE DE:
Tequila
www.patronspirit.com
Restaurant Buena Note www.buananotte.com
Fondation Saku Koivu www.sakukoivu.sympatico.ca
Prestige VIP www.prestige-vip.net
Radio Lounge www.radiolounge.ca

SUGR


ÉVÈNEMENT: Rave SUGR
LIEU: Caserne Létourneux::411 av. Létourneux::Montréal

DATE:
17.02.2007

C'était littéralement un voyage dans le passé. Le temps des raves, les vrais de vrais où le lieu était dévoilé 24hrs à l'avance, où on devait stationner la voiture dans de la gravelle ou un accotement de route secondaire quelquonque, marcher en entendant ronronner des camions des quarties industriels, sauter une clôture, marcher encore, traverser une track de train (je ne sais pas pourquoi, mais il me semble qu'il y avait toujours une track de train à traverser pour ce rendre dans ces endroits là... d'ailleurs faudrait bien un jour que j'organise un rave dans un train de marchandise...), continuer à marcher, puis finalement arriver à quelque bâtiment délabrés que ce soit, juste assez trash pour ne pas asseptiser l'ambiance du rave, mais encore assez en état pour avoir un panneau électrique assez fort pour tout supporter. Et bien, voilà, il fallait contourner la gate du stationnement des camions de la ville, monter la bordure de trottoir pour stationner dans les herbes hautes notre voiture face à une clôture qui nous séparait des tracks de trains du Port de Montréal. Je vous jure, SUGR, c'était LA TOTALE.

La Caserne Létourneux est aujourd'hui utilisé comme salle de création pour plusieurs productions et l'intérieur est très adéquat pour un évènement tel le SUGR. Éclairage minimaliste mais du VJing à couper le souffle, clientèle jeune mais sans l'ombre d'un candy raver (c'est donc enfin terminé, cette mode?!!), très peu de sécurité (enfin des organisateurs qui ne prennent pas les participants pour des débiles et enfin des participants qui ne prennent pas les organisateur pour des débiles), des espaces grands et ouverts, un service de bar jusqu'à trois du mat, des DJs en plein contrôle des tables et des toilettes pour tout le monde. Franchement, un rave mature, rempli de plaisir, organiser en maître et régler au quart de tour.

La compagnie Akarien, qui organisait l'évènement semble, selon le site web, en avoir plusieurs derrière l'écouteur. Officiel, il faut que je trouve un moyen d'entrer gratuitement à leur prochain party, ReWIRE 3 en avril 2007.

RENTRÉ TROP TARD À LA MAISON À CAUSE DE:
Akarien Production
www.akarien.com
Hype Energy Drink www.hype.com
Caserne Létourneux www.cltsf.com

Le Repaire Drambuie

ÉVÈNEMENT: Lancement de produit - Drambuie
LIEU: Hotel W::901 Square-Victoria::Montréal

DATE:
13.02.2007

Inexpérience totale, on se demandais bien comment s'habiller pour aller au chic W, un des plus luxueux hôtel, et certainement LE plus branché à Montréal. Un pantalon noir aurait pu faire l'affaire, mais mon partner m'a expliqué n'avoir que des jeans: "Que je te vois pas arriver là en pantalon propre parce que je vais avoir l'air d'un con tout seul en jeans, alors mets des jeans toi aussi... please man!". Comme si être deux qui porte des jeans, ça dilue un peu le sentiment d'être outfit dans un party où tout le monde semble travailler dans un bureau d'avocats...

La bouche pleine des ces délicieuses bouchés offertes en quantités industrielles, on fixe le plafond sur lequel on nous projette en boucle l'histoire du Drambuie, un élixir confectionné pour un prince écossais. Les barmaids ont d'ailleurs très bien appris la leçon: elles nous répètent à chaque drink les origines lointaines de cette boisson, dont on tente de relancer la marque auprès d'une clientèle plus jeune. Et ça marche... Oubliez le verre de rye-whiskey capable de décaper un set de cuisine en entier d'oncle Pierre, on parle ici d'un whiskey qui se mixe... Drambuie Sour, Drambuie Cranberry, Drambuie Lime, etc. Pas le choix, fallait tout essayer, même essayer les services d'un barbier qui était sur place pour faire la promo de son salon, parfaire les designs de barbe et nous démontrer à quel point c'est hot de se faire couper la barbe par un barbier qui boit du Drambuie.

J'ai découvers là, non seulement un barbier vraiment sympa mais une aussi boisson oublié qui se boit drôlement bien, trop même...

Pour ce qui est du W, absoluement à voir cet hotel. Franchement, juste prétendre y avoir une chambre pour entrer dans le lobby et monter au deuxième, ça vous vaudra les "Dehors SVP monsieur, l'enceinte de l'Hotel est réservé uniquement à nos distingués clients" que le portier vous balancera en français cassé et vous surprenant en flagrant délit. C'est c'est exactement ce que je me suis fait dire en voulant retourner le lendemain récupérer mon manteau que j'avais oublié la veille... Je me demande d'ailleurs d'où vient ce cône orange de "CN SECURITY" que j'ai trouvé près de mon lit le lendemain matin...

RENTRÉ TROP TARD À LA MAISON À CAUSE DE:
Drambuie www.drambuie.com
Hotel W www.whotels.com
Cash and Curry www.cashandcurry.ca
Les Barbiers 514.526.7630

Pinokkio



ÉVÈNEMENT: Ouverture du Pinokkio
LIEU: Club Pinokkio::1320 Maisonneuve Ouest::Montréal

DATE:
15.01.2007

Ultra tempête de neige, lumières qui traverse le ciel, flocons qui brillent dans les faisceaux, tapis rouge et limousine: c'est ça qui m'attendais pour ma première mission. Le portier m'ouvre gentiment le cordon de velour qui sépare monsieur et madame Tout-le-monde du jet-set québécois. Je monte les marches de l'entrée de ce nouveau bar, tenu par Denis Fortin (animateur radio) et Benoit Gagnon (animateur à Salut Bonjour) où la musique des années 90 défonce les tympans du mardi au samedi.

Franchement, je pense qu'il devait manquer que Guy Mongrain et Yves Corbeil, parce qu'à part moi, je pense que tout le monde présent pour l'ouverture avait fait au moins une fois la couverture du 7 jours. Bar ouvert, ambiance ultra décontracté, à la limite du party de famille tellement tout le monde semblait se connaître, décor sobre, presqu'ambiance sous-sol. D'ailleurs des divans en cuir bruns entouraient la piste de danse, j'ai vu là des gens qui semblaient assez confortable merci...

Pour les nostalgiques du Sauna, le seul vrai after hour qu'ait connu Montréal, les mardis soir, c'est Luc Raymond aux tables tournantes qui balance le meilleur house des années 90+open bar pour les filles toute la soirée (8$ l'entrée). Un must. Autrement, on beat the clock dans les 5 à 7 le jeudi et vendredi et on offre le bar ouvert pour les dames, de 21hrs à 23hrs vendredi et samedi.



Montréal a maintenant son club années 90....c'est signe que le temps avance....

RENTRÉ TROP TARD À LA MAISON À CAUSE DE:
Pinokkio
www.pinokkio.ca